Mozart selon Milo Rau : plus vraiment de l’opéra, mais pas non plus du théâtre

Le metteur en scène suisse soumet "La clemenza di Tito" à ses dogmes. Peu convaincant.

Nicolas Blanmont
Anna Goryachva (Sesto) dans "La clemenza di Tito".
Anna Goryachva (Sesto) dans "La clemenza di Tito". ©Annemie Augustijns

Quand il était directeur du Théâtre de Gand, Milo Rau avait théorisé les règles qui, selon lui, devaient s’imposer à toute production théâtrale : publié en 2018, son Manifeste de Gand, qui n’hésitait pas à se comparer au Dogme95 des cinéastes scandinaves, se donnait pour but de changer le modèle théâtral par dix principes. Il fallait, notamment, ne plus seulement représenter le monde mais le changer, ne laisser aux textes classiques que 20% de la durée de la représentation, parler au moins deux langues différentes sur scène, réserver des rôles à au moins deux acteurs non professionnels…

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