Un “Idomeneo” qui annonce “La Flûte enchantée”. Et “Parsifal” ?

Jean-Louis Grinda revient à l’Opéra de Liège pour le premier grand Mozart de la maturité.

Nicolas Blanmont
Jean-Louis Grinda à la manoeuvre de son quatrième Mozart.
Jean-Louis Grinda à la manoeuvre de son quatrième Mozart. ©Berger/ORW-Liège

Il fut, pendant une décennie (1996-2007), le patron de l’Opéra Royal de Wallonie. Aujourd’hui, Jean-Louis Grinda, 63 ans, est le directeur des Chorégies d’Orange, tout en poursuivant une carrière à succès de metteur en scène, commencée à Liège voici un quart de siècle (quelques comédies musicales puis un mémorable Ring wagnérien) : dix ouvrages au menu cette année en divers coins du monde lyrique, dont Idomeneo de Mozart dès ce soir au Théâtre Royal. Boucler la boucle ? Oui, sauf que le parcours est loin d’être déterminé. Et que Grinda avait déjà été réinvité à l’ORW par Stefano Mazzonis pour La chauve-souris puis Ernani. : “Je reviens toujours avec plaisir à Liège, même s’il n’y a aucune forme de nostalgie : je travaille ici comme je le ferais dans n’importe quelle autre ville, et c’est ce qu’on attend de moi. Stefano Pace m’avait laissé le choix entre deux mises en scène : un opéra russe que je connaissais déjà bien, et Idomeneo qui m’était moins familier. J’ai choisi ce qui me semblait le plus difficile. J’ai déjà mis en scène trois Mozart (Don Giovanni, La flûte enchantée et La clemenza di Tito), et ce sont les seuls opéras où j’ai eu le trac jusqu’au bout ! Les opéras de Mozart présentent tant de clés de lectures, ils ont une dramaturgie musicale extraordinairement puissante parce que leur apparente simplicité cache en fait une complexité abyssale. Mais cette difficulté ne m’empêche pas de les aborder, et je le fais avec un immense plaisir.”

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