Le Britannique John O'Connell cartographie l'imaginaire de la star à travers cent livres qui l'ont influencé.
Dans la vidéo de "Blackstar", chanson titre de l'album sorti deux jours avant sa mort en 2016, David Bowie brandit un livre orné d'une étoile noire. Ultime coda d'un artiste qui adorait les symboles, mais qui était aussi un lecteur compulsif.
Dans les années 1970, au sommet de sa renommée, David Bowie se déplaçait avec une bibliothèque mobile, une série de malles équipées d'étagères, qui auraient contenu jusqu'à mille cinq cent titres. Bowie était un lecteur avide depuis son adolescence. "David Jones lisait énormément, bien plus que la plupart des jeunes de son âge" confirme Jerôme Soligny, l'un de ses biographes les mieux informés (auteur du récent et passionnant David Bowie - Rainbowman, Gallimard).
Des sentiers qui bifurquent(...)