Il s’appelle Sihao He (photo), est né en 1993 et étudie actuellement avec le Danois Hans Jorgen Jensen à la Bienen School of Music de la Northwestern University dans l’Illinois. Et, même s’il arrive déjà paré de divers prix dans d’autres concours, on ne sait jusqu’où il ira dans la compétition. Mais ce jeune Chinois passera à la postérité pour avoir été le premier candidat de la première session violoncelle du Concours Reine Elisabeth. Après le violon (1937), le piano (1938) et la voix (1988), sans oublier la composition aujourd’hui abandonnée, 2017 voit en effet la prestigieuse compétition belge s’ouvrir à un nouvel instrument, le violoncelle.
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A première vue, hormis l’instrument, rien ne change : six jours de première épreuve dès aujourd’hui et jusque samedi au Studio 4 de Flagey, qui permettront de sélectionner vingt-quatre demi-finalistes, annoncés dans la nuit de samedi à dimanche. Lesquels s’affronteront à nouveau pour six jours, du lundi 15 au samedi 20, toujours à Flagey, avant que le couperet du jury ne tombe à nouveau pour retenir les douze finalistes. Dès dimanche 21, ces finalistes entreront deux par deux à la Chapelle Reine Elisabeth pour découvrir et apprendre, dans les habituelles conditions d’isolement, l’œuvre imposée qu’ils joueront en finale avant leur concerto au choix. Et enfin, du lundi 29 au samedi 3 juin, on passera dans la grande salle Henry Le Bœuf du Palais des Beaux-Arts de Bruxelles pour la semaine des finales, avec proclamation du palmarès dans la nuit du 3 au 4 juin.