Gustav Klimt, Bernard Arnault, la bourde invraisemblable et la panique internationale

Deux œuvres similaires du maître viennois, spoliées durant la Seconde Guerre mondiale, ont été confondues en 2001, entraînant des rebondissements en cascade. Enquête sur une histoire aussi tortueuse que pathétique dans laquelle se cache notamment un pacte désespéré conclu par une jeune femme juive avec un nazi.

Julie Brafman et Ève Beauvallet, pour Libération
Gustav Klimt et Bernard Arnault
Gustav Klimt et Bernard Arnault ©BELGA / AFP

Dans le luxueux salon des Maréchaux du ministère de la Culture, Roselyne Bachelot est seule face à un chef-d’œuvre de la Sécession viennoise. Emue, elle contemple ce paysage néo-impressionniste dans lequel fleurs, feuilles et pommes se dissolvent en une mousse voluptueuse. Voilà que Rosiers sous les arbres, le seul Klimt jamais possédé par la France et exposé pendant quarante ans au musée d’Orsay va rejoindre ses justes propriétaires : les héritiers d’Eléonore dite «Nora» Stiasny, issue d’une famille de collectionneurs juifs autrichiens, et spoliée durant la Seconde Guerre mondiale.

Pour accéder à cet article, veuillez vous connecter au réseau internet.
Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...