Quand l’art fait un détour par la rue

Chaque mercredi, des battles de danse hip hop, les Detours Cyphers, investissent le Mont des Arts. En plein déconfinement, l’art s’approprie plus que jamais l’espace public. Décryptage avec l’historien de l’art Paul Ardenne.

Du haut de l’esplanade du Mont des Arts, Bruxelles, majestueuse, s’étire jusqu’à l’horizon, bercée, en cette fin d’après-midi, par un soleil généreux. “C’est un endroit magnifique et emblématique”, s’enthousiasme Milan Emmanuel, danseur contemporain et hip hop et directeur de la compagnie No Way Back. “C’est ici qu’on doit être, avec une esplanade naturelle et un beau sol plat. Ce qui est d’autant plus important pour le breakdance et le headspin (tours sur la tête, NdlR), souligne-t-il tandis qu’il appose au sol des marques rouges afin de délimiter l’espace pour les danseurs et les spectateurs dans le respect de la distanciation physique.

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