Habib Ben Tanfous : “L’identité, ce n’est pas un diplôme. Ça se construit”

Danseur, chorégraphe et comédien, ce Bruxellois d’origine tunisienne part en quête de son identité à travers, entre autres, son héritage familial dans “Ici je lègue ce qui ne m’appartient pas”. Un solo à découvrir à l’Atelier 210 du 3 au 11 février.

Habib Ben Tanfous, danseur, chorégraphe et comédien, dans le solo "Ici, je lègue ce que ne m'appartient pas".
Habib Ben Tanfous, danseur, chorégraphe et comédien, dans le solo "Ici je lègue ce que ne m'appartient pas". ©Michiel Devijver

Né en banlieue parisienne en 1992 de parents tunisiens, Habib Ben Tanfous a grandi et vit à Bruxelles. Habib, c’est aussi le prénom de son arrière-grand-père, né, quatre-vingts ans plus tôt, en 1912, loin des cités européennes bétonnées, sur l’île de Djerba. “Toute une partie de ma famille connaît ou a connu deux Habib Ben Tanfous, relève-t-il. Mon arrière-grand-père, que je n’ai pas connu, était l’aîné de sa fratrie tout comme son fils (mon grand-père) et mon père. Donc, il y avait, pour mon père, un devoir de transmission et d’héritage de m’appeler comme son grand-père, car je suis aussi l’aîné d’une fratrie de trois garçons”. Un même prénom qui, tel un fil invisible, relie, dans une même famille, deux destins différents sur deux continents distincts.

Pour accéder à cet article, veuillez vous connecter au réseau internet.
Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...