"Enfin, les jeunes se disent que le théâtre ce n’est pas forcément chiant !”

L’autrice et comédienne franco-iranienne Aïda Asgharzadeh arrive à Bruxelles avec sa nouvelle pièce “Les poupées persanes”, récit d’aventures et d’amour entre l’Iran et la France. Du 7 au 12 février au Centre culturel d’Auderghem.

C’est à l’adolescence qu’Aïda Asgharzadeh, autrice et comédienne née à Paris de parents iraniens exilés, découvre leur histoire homérique. “À 15 ans, je me suis rendu compte que c’étaient des héros. Et, d’un coup, j’ai voulu raconter leur histoire, pour que tout le monde sache, car, moi-même, j’avais eu jusque-là un regard jugeant sur eux.” Enfant, elle se sentait, en effet, “très en colère” contre sa famille : “Déjà, elle m’avait donné un nom imprononçable. Ensuite, elle m’imposait les origines d’un pays que personne ne connaissait alors : 'Irak ?' 'Non, non, Iran'. Donc, je disais que j’étais Espagnole”.

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