Il faut sauver l’œuf mayonnaise

"Des rares merveilles que je n’ai pas inventées, l’œuf mayonnaise restera mon plus grand regret”, aurait dit Léonardo Da Vinci. On n’a pas vérifié... Ce qui est certain cependant c’est que la fourchette au fusil, et l’humour en bandoulière, l’Association de sauvegarde de l’œuf mayo part en campagne. Car derrière ce petit plat, grand classique des bistrots de toujours, c’est tout un art de vivre qui se tient en embuscade.

Fier et vaillant, hissé sur son piédestal, voici “l’œuf dur comme nous l’aimons” avec ses pousses de saison et son émulsion au tofu, présenté par Michel et Sébastien Bras. Photo et crédit: Thomas Dhellemmes.
Fier et vaillant, hissé sur son piédestal, voici “l’œuf dur comme nous l’aimons” avec ses pousses de saison et son émulsion au tofu, présenté par Michel et Sébastien Bras. Photo et crédit: Thomas Dhellemmes. ©Thomas Dhellemmes

”L’œuf mayonnaise est à la gastronomie ce que les pyramides sont à l’éternité. Quarante siècles d’histoire en moins.” Prenons-le pour dit : c’est Ramsès II qui l’affirme. Ou qui l’aurait affirmé… Du moins est-ce écrit, noir sur blanc, dans le livre d’or et de recettes que vient de publier l’Asom, la très énergique Association de sauvegarde de l’œuf mayo.

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