En présentant ses vœux aux Gabonais, le 31 décembre 2017, le président Ali Bongo avait annoncé vouloir mettre en œuvre "
un changement radical de gouvernance". L’année précédente, il avait été - très mal - réélu et l’heure semblait aux promesses de changement, quand bien même il avait succédé en 2009 à son père Omar, décédé après 41 ans de pouvoir. Frappé en 2018, à 59 ans, par un AVC qui avait laissé le Gabon sans gouvernail (une tentative de coup d’État militaire avait même eu lieu en janvier dernier), Ali Bongo semble revenu aux bases de la gouvernance à la papa : le népotisme.