Édito: Il se passe toujours quelque chose au cabinet de Joëlle Milquet

Parfois, elle subit; parfois elle agit; parfois, elle rugit. Joëlle Milquet, la ministre de l'enseignement est plus que jamais au centre de l'actualité. Un édito de Francis Van de Woestyne.

Francis Van de Woestyne
Édito: Il se passe toujours quelque chose au cabinet de Joëlle Milquet
©Belga

On pourrait dire - mais est-ce bien le moment de rire ? - en paraphrasant la pub des Galeries Lafayette : "Il se passe toujours quelque chose au cabinet de Joëlle Milquet…" Bien sûr, les multiples événements, atermoiements, rebondissements des derniers jours ne sont pas liés. Mais ils ont un point commun, la même héroïne : Joëlle Milquet. L’agitation autour du cours de "rien" ? Joëlle Milquet. Les fuites des questions d’examen ? Joëlle Milquet. Les soupçons de collaborateurs litigieux ? Joëlle Milquet. Parfois, elle subit : c’est la Cour constitutionnelle qui lui a enjoint de remplacer les cours de morale, qui avaient perdu leur neutralité, par "quelque chose". Parfois elle agit : elle supprime courageusement des épreuves lorsque la fraude est avérée. Parfois, elle rugit : non, elle n’a rien à se reprocher, elle n’a pas engagé, quand elle était ministre de l’Intérieur, de collaborateurs "litigieux" chargés de préparer sa campagne électorale de 2014.

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