Edito: Merkel n’a pas vu venir le péril fasciste en Allemagne
Un édito de Hubert Leclercq. Pendant des années, Angela Merkel, malgré sa puissance, s’est contentée de gérer gentiment les intérêts immédiats de son pays et de son parti, reléguant le combat politique interne contre l’extrême droite au rang de priorité de seconde zone. Elle n’a pas vu ou voulu voir venir ce péril aux accents fascistes.
Hubert LeclercqJournaliste de la cellule International en charge des matières africaines
Publié le 11-02-2020 à 07h01
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Sale temps pour Angela Merkel et sa CDU. Ce duo paraissait pourtant indéboulonnable du pouvoir en Allemagne. Une élection chaotique début février en Thuringe, petit land de l’ex-Allemagne de l’Est, a suffi pour tout bouleverser. Le vernis a craqué. La patronne du parti démocrate-chrétien, Annegret Kramp-Karrenbauer,...
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