Edito : un accord post-Brexit perdant-perdant

Un édito d'Olivier le Bussy.

Edito : un accord post-Brexit perdant-perdant
©afp

Photographié assis à côté d’un drapeau britannique, sourire jusqu’aux oreilles, pouces levés et cravate à motifs choisis (des poissons), le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a soigneusement mis en scène, sur les réseaux sociaux, l’annonce de la conclusion d’un accord sur la nouvelle relation qu’entretiendront l’Union européenne et le Royaume-Uni. Si le sentiment de soulagement était également de mise à Bruxelles, l’humeur n’y était ni au triomphe ni à la fanfaronnade. Tant la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, que le négociateur en chef de l’UE, Michel Barnier, ont souligné que la qualité principale de cet accord est avant tout qu’il permet d’éviter le pire : le chaos économique, juridique et administratif qu’aurait provoqué une rupture sèche entre l’Union et son ancien État membre, le 1er janvier, à l’issue de la période de transition post-Brexit.

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