Que cette année va être longue

Un édito de Stéphane Tassin

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Un édito de Stéphane Tassin ©Shutterstock

Pendant la longue crise politique de 541 jours qu’a connue la Belgique, l’observateur lambda en tirait comme conclusion que malgré l’absence d’un gouvernement de plein exercice ce pays restait gouvernable. C’était oublier un peu vite que la Belgique est un État fédéral et que les gouvernements des entités fédérées, eux, fonctionnaient. Désormais c’est presque la crise à tous les étages. Il est d’ailleurs difficile de dire si la Vivaldi et les gouvernements flamand, bruxellois et de la Fédération Wallonie-Bruxelles sortiront de l’ornière et continueront à gérer leurs compétences jusqu’au prochain scrutin qui aura lieu en mai ou en juin 2024 ? Si ce n’est pas le cas, nous vivrons une année électorale très longue où chaque parti cherchera à défendre des positions plus radicales que jamais. Le risque étant que les dérapages pourrissent les débats et que de nombreuses peaux de banane soient lancées çà et là pour déstabiliser l’adversaire.

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