Les arguments incohérents des banquiers pour ne pas relever leurs taux

Les explications que donne le secteur pour justifier la trop faible rémunération des livrets d'épargne ne tiennent pas la route.

Le bon d'État est soumis au précompte mobilier contrairement au livret d'épargne.
Jusqu'à présent, les banques belges rechignent à augmenter les taux sur les livrets d'épargne. ©Shutterstock

Les banques belges n’ont plus le choix : elles vont devoir augmenter les taux d’intérêt sur les livrets d’épargne qui sont à des niveaux scandaleusement bas. Elles n’ont plus le choix, parce qu’enfin le monde politique est en train de mettre la pression, menaçant de prendre des mesures contraignantes telles qu’un relèvement du taux minimum sur le livret, actuellement fixé à 0,11 % alors que le taux de la Banque centrale européenne est remonté à 3,25 %. Si le monde politique - surtout les partis de gauche - a réagi c’est parce qu’il a senti qu’il ne fallait pas rester sourd à la grogne des épargnants à un an des élections. Et on espère qu’il va continuer à mettre la pression tant que les banques ne bougent pas, ou pas suffisamment.

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