L’urgence des secours, sans rancœur

Le Maroc est accusé d’avoir privilégié l’aide de certains États en raison de considérations diplomatiques ou financières. Des spéculations déplacées en pareil moment.

Moroccan Royal Armed Forces evacuate a body from a house destroyed in an earthquake in the mountain village of Tafeghaghte, southwest of the city of Marrakesh, on September 9, 2023. Morocco's deadliest earthquake in decades has killed more than 1,300 people, authorities said on September 9, as troops and emergency services scrambled to reach remote mountain villages where casualties are still feared trapped. (Photo by FADEL SENNA / AFP)
L'armée marocaine prête main-forte aux villageois sinistrés afin de retrouver les victimes du séisme, ici dans le village de Tafeghaghte, au sud-ouest de Marrakech, le 9 septembre. ©AFP or licensors

Un séisme est un événement traumatique. Il attente à notre essence même. En cela, il met chaque être vivant sur un pied d’égalité. Dans les moments qui suivent, les premiers gestes sont les mêmes : s’extraire du danger, protéger les êtres aimés, retrouver ceux qui manquent à l’appel, aider ceux dans le besoin… En cela, toute aide nationale ou internationale est bienvenue. Chaque main tendue – et elles sont nombreuses – peut s’avérer salvatrice, réconfortante. À plus forte raison dans des villages retirés comme ceux du Haut Atlas (dans le centre du Maroc) que le séisme de vendredi soir a secoués, faisant s’écrouler nombre de constructions comme des châteaux de cartes. Le déploiement de l’armée marocaine, du Croissant Rouge et d’autres acteurs de la société civile montrent que les secours font face à la catastrophe. Toute autre considération devrait être superflue.

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