L’Europe montre enfin un peu les dents face à la Chine

Un édito de François Mathieu.

EU Commission President Ursula von der Leyen gives her annual State of the Union address during a plenary session at the European Parliament in Strasbourg, eastern France, on September 13, 2023. (Photo by FREDERICK FLORIN / AFP)
La présidente de la Commission Ursula von der Leyen, a Strasbourg, lors du discours sur l'état de l'Union ©AFP or licensors

L’annonce, dans le cadre du discours sur l’État de l’Union de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, de l’ouverture d’une enquête “antisubventions” sur les véhicules électriques chinois vendus en Europe est une bonne nouvelle. Elle en appelle d’autres. Il suffit de jeter un œil à l’état de la balance commerciale de l’Europe pour s’en convaincre : on importe beaucoup plus qu’on exporte. Exacerbée par la crise sanitaire – avec les problèmes de ruptures dans les chaînes approvisionnement – et la crise énergétique, le contentieux commercial avec la Chine, qui ne date pas d’hier, avait connu un nouvel essor avec l’avènement d’une politique plus protectionniste de la part des États-Unis de Donald Trump. La politique chinoise est connue : des subventions importantes pour doter ses entreprises de la capacité de dicter leur loi en termes de prix. Et, dans le sens inverse, des barrières qui restent importantes à l’entrée d’entreprises étrangères sur son sol dans la plupart des secteurs d’activité.

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