Un édito de Francis Van de Woestyne.
L’interruption volontaire de grossesse est toujours un échec. Aucune femme n’y recourt sans souffrance. Les femmes qui sont amenées à renoncer à une grossesse, à fonder ou à agrandir une famille, sont dans un état de détresse tel qu’elles préfèrent ne pas vivre le bonheur d’une maternité. Lorsqu’elles prennent cette décision, les femmes ne sont pas coupables : elles sont victimes d’un parcours, d’une société qui ne leur permettent pas d’accueillir un enfant.