Le pouvoir russe aurait pu continuer à harceler Alexeï Navalny, à le condamner à de multiples peines administratives, à perquisitionner ses bureaux, à le réduire à un "blogueur insignifiant" dont on tait le nom. Mais, après avoir échoué à l’éliminer physiquement, il a choisi d’écraser l’opposant en l’envoyant en colonie pénitentiaire à l’issue d’une farce de procès. Si le verdict kafkaïen prononcé mardi soir n’assouvit pas l’appétit de vengeance des piliers du régime, d’autres affaires montées contre Alexeï Navalny permettront de lui ajouter plusieurs années de détention supplémentaires. Le signal est clair : aucune (réelle) opposition se sera tolérée.
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