Et de trois. Les mêmes responsables politiques qui fustigeaient le Conseil national de sécurité de fin septembre doivent aujourd’hui faire preuve d’humilité - ce qui n’est pas gagné - pour reconnaître leur propre échec. Non, nous n’allions plus jouer au yoyo avec les mesures. Non, le printemps devait être celui de quelques libertés retrouvées, d’un retour progressif à la vie normale. Et oui, la détresse des jeunes est une priorité. Et là, tout est remis à plat. On referme. On limite. On interdit. On confine. Les échéances sont repoussées, mais restent cruellement incertaines. Les admissions hospitalières s’emballent, les variants inquiètent et les prévisions empirent.
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