Histoire des préjugés: "Les végétariens sont des gens tristes"

Durant des millénaires, la viande s’est vue conférer une primauté absolue dans l’imaginaire collectif occidental. Au point d’associer les légumes à la pénitence. Le végétarien serait considéré comme un rabat-joie qui ne permettrait plus la communion de table. C’est ce que déconstruit Florent Quellier dans l’ouvrage “Histoire des préjugés”.

Crédit : Pixabay
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"Dis-moi ce que tu manges, je te dirai ce que tu es” (Brillat-Savarin, 1826). L’alimentation se prête particulièrement bien à une histoire des préjugés, observe Florent Quellier, historien des cultures de l’alimentation et du végétal et professeur d’histoire moderne à l’université d’Angers, dans l’ouest de la France. Ce que l’on ingère renvoie automatiquement à notre identité, au groupe social auquel nous appartenons. Comme 38 autres historiens, Florent Quellier a tenté de comprendre dans l’ouvrage Histoire des préjugés les racines d’un préjugé, en l’occurrence celui qui frappe les végétariens en Occident.

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