"Lire, c’est se relier au monde, c’est se libérer de ses propres enfermements"

Dans un livre qui est un hommage à sa mère autant qu’à la lecture, Justine Augier célèbre les pouvoirs de la littérature. Elle s’intéresse notamment aux traces que les livres laissent en nous.

Illustration : Blaise Dehon
Illustration : Blaise Dehon

Après avoir donné un tournant plus documentaire à son travail d’écriture avec De l’ardeur (qui retraçait l’histoire de l’avocate syrienne Razan Zaitouneh, dont on est sans nouvelles depuis son enlèvement en décembre 2013) et Par une espèce de miracle (qui dressait le portrait de Yassin al-Hah Saleh, un des esprits les plus libres et les plus lucides de la dissidence contre le régime d’Al-Assad, réfugié à Berlin), Justine Augier publie aujourd’hui un livre en hommage à la littérature autant qu’à sa mère, Marielle de Sarnez. Avant d’être emportée par la maladie, celle qui fut ministre et députée européenne (MoDem) lui a enjoint d’écrire ce qui est devenu Croire. Sur les pouvoirs de la littérature, pressentant que ce livre que sa fille portait déjà en elle avait besoin de son soutien pour éclore. Il sera un espace privilégié d’intimité autant que de sagacité où Justine Augier célèbre son plus précieux héritage : l’engagement et la résistance.

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