La franc-maçonnerie en Belgique: philosophie et symboles (Podcast 2/3)
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Publié le 28-03-2020 à 06h59 - Mis à jour le 18-09-2020 à 17h45
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Depuis plusieurs mois, la Chambre se penche sur des réformes éthiques, telles que l’assouplissement des conditions d’euthanasie et le rallongement de la période d’avortement autorisé de 12 à 18 semaines. Certains opposants à ces textes législatifs dénoncent l’influence politique de la franc-maçonnerie en matière éthique. La Libre a voulu décrypter la philosophie et l’influence réelle des loges maçonniques en Belgique, ainsi que leurs origines et fonctionnement en ateliers. Au travers un podcast en 3 parties à découvrir sur notre site ou l’application LaLibre.be jusque dimanche, Hervé Hasquin répond à nos questions en tant que franc-maçon, ancien Ministre-président MR de la Communauté française et ancien recteur de l’Université libre de Bruxelles (ULB). Premier épisode: ses origines.
Un entretien sans tabou dont voici quelques extraits.
Les motifs de refus d’une candidature
"Lorsqu’on n’est pas convaincu par les propos ou l’engagement de certains. Certains pourraient y entrer par intérêt, ce qu’on n’aime pas."
Les maçons se soutiennent mutuellement
"Lorsqu’un frère ou une sœur a besoin de votre aide, que vous n’avez rien à lui reprocher et qui participe aux choix philosophiques de la franc-maçonnerie, je ne vois pas en quoi on ne la soutiendrait pas. Si je ne m’abuse, cela se fait partout, chez les chrétiens, juifs, musulmans…"
Élitiste
"En principe, la franc-maçonnerie est ouverte à tout le monde, ce n’est pas une question d’argent. La cotisation varie de 125 et 250 euros, c’est modeste. Mais les questions en loges exigent des débats très intellectuels et des conférences qui n’intéressent pas tout le monde, ce qui découragent parfois des frères initiés qui s’attendaient à autre chose. (…) Il peut arriver que certains maçons, vu que le nombre total n’est pas si important, ont le sentiment d’appartenir à une forme d’élite."
Fantasmes
"Contrairement à la légende, les professeurs, enseignants, recteur ou président de l’ULB ne doivent pas être franc-maçon. Il y a une série de recteurs et une immense majorité de professeurs qui ne sont pas maçons. C’est un fantasme absolument faux, tout comme il n’y a aucun texte de loi qui est rédigé en loges. Rien ne s’écrit en loge, contrairement à ce qu’on pourrait penser, mais il y a des convergences de points de vue et d’idées."
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