"Je crois que l’on ne mesure pas la gravité d’un pass sanitaire"

Un coronapass constitue l’avènement de la pire dystopie, il marquerait un point de non-retour vers une servitude volontaire dont il faut absolument se garder, s'inquiète le philosophe Gaspard Koenig. Il faut en refuser le principe, insiste-t-il.

"Je crois que l’on ne mesure pas la gravité d’un pass sanitaire"
©DR

L’Union européenne devrait mettre en place un pass sanitaire pour faciliter les voyages dans l’Union. Le gouvernement belge lancera quant à lui un "corona safety ticket" pour offrir l’accès aux personnes vaccinées ou disposant d’un test négatif aux grands événements de l’été. Ce pass disparaîtra le 30 septembre, promet le gouvernement. Pour Gaspard Koenig , c’est le principe même d’un tel pass qu’il faut refuser, au nom des libertés individuelles. Son introduction ne serait pas anodine, elle marquerait un point de non-retour vers une servitude volontaire dont il faut absolument se garder.

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