Modifier nos espaces domestiques pour changer la société

Acheter une maison, la décorer, s’y sentir chez soi, en sécurité… Et si la si célèbre brique dans le ventre des Belges n’était pas un besoin si naturel ? Pier Vittorio Aureli, architecte chercheur, et son bureau Dogma ont étudié les banlieues résidentielles. Ils y proposent un futur plus ouvert sur les autres. Un avenir tout court. Entretien.

Anne Lebessi
Modifier nos espaces domestiques pour changer la société
©Marc Baert/Dogma

Dogma, bureau d'archi bruxellois, cofondé en 2002 par Pier Vittorio Aureli et Martino Tattara, présente à la 17e Biennale d'architecture de Venise le projet The Opposite Shore. Retrofitting Suburban Settlements from Property to Cooperation, une commande initiée au départ par le Département de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire flamand. L'idée ? Étudier la banlieue belge (au travers de 25 cas d'étude dans le Limbourg et la vallée de la Dendre) pour en dresser le portrait historique, et proposer un avenir à ces lieux de vies pas vraiment durables, avec un peu moins de propriété privée et davantage de coopération. Un travail qui devrait, selon Dogma, commencer au plus tôt, et dont les propositions concrètes sont visibles de mai à novembre, à Venise.

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