Assises Namur - Selon sa mère, l'accusé a été "poussé à bout" par son grand-père
(Belga) La cour d'assises de Namur a poursuivi jeudi le procès de Mathieu Wattier, 22 ans, accusé du meurtre de son grand-père, Mathieu Deneyer, âgé de 78 ans au moment des faits. Le meurtre a eu lieu à Brûly-de-Pesche, dans la maison où l'accusé vivait avec sa mère et la victime, le 9 mai 2020.
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Publié le 25-05-2023 à 11h44 à Namur (Belgique)
Jeudi matin, le président Gorlée a poursuivi l'interrogatoire de Frédérique Deneyer, mère de l'accusé et fille de la victime. "Il y avait une tension très forte dans la maison à cause de mon père. Il ne se gérait plus et hurlait constamment. Il me disait que j'étais dingue et qu'il allait tout faire pour qu'il ne me reste rien financièrement, qu'il allait me broyer. Il humiliait souvent mon fils." Suite à une alerte d'une médecin au service d'aide à la jeunesse, une assistante sociale a rendu un rapport sur le contexte familial en mai 2017. Elle a conclu que Mathieu Deneyer n'était ni sénile ni dangereux. "Mon fils n'était jamais calme, dans une peur constante de son grand-père dont nous dépendions financièrement, car tout pouvait arriver. Ces insultes, ces coups bas, en plus de sa maladie l'ont poussé à bout." Le jour du meurtre de Mathieu Deneyer, Frédérique Deneyer était à l'extérieur de la maison. "Je suis marquée au fer rouge. On s'est croisés dans la buanderie. Il avait du sang sur lui et m'a annoncé ce qu'il avait fait. Il avait un visage sans expression. J'avais même peur pour moi. Je ne réalisais pas." La témoin et son fils habitent toujours aujourd'hui dans l'habitation où se sont déroulés les faits. "La pression est retombée aujourd'hui. Ce n'est pas évident de vivre là vu ce qui s'y est passé. Je retrouve l'enfant qu'il était quand il était petit." (Belga)
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