La tension persiste sur les banques américaines : "L’inquiétude d'une contamination à d’autres pays existe bel et bien"

L’approche de la réunion du Comité monétaire de la Réserve fédérale américaine ravive les inquiétudes sur l’évolution des valeurs bancaires.

FILE - Security guards let individuals enter the Silicon Valley Bank's headquarters in Santa Clara, Calif., March 13, 2023. While Wall Street struggles to contain the banking crisis after the swift demise of SVB — the nation's 16th largest bank and the biggest to fail since the 2008 financial meltdown — industry experts predict it could become even harder for people of color to secure funding or a financial home that supports their startups.  (AP Photo/ Benjamin Fanjoy, File)
“Les agences de notation n’avaient de toute manière rien vu venir à propos de Silicon Valley Bank", tout comme pour la First Republic Bank. ©2023 Associated Press All Right Reserved

Aux premières heures de cotation sur les places new-yorkaises lundi, tous les yeux étaient évidemment tournés vers les actions de la First Republic Bank (FRB). En dépit du soutien solidaire des 11 plus grandes banques américaines qui ont apporté la semaine dernière quelque 30 milliards de dollars de dépôts, l’action FRB chutait à nouveau de 15 % en Bourse, se traitant autour de 19,50 dollars, contre 122 dollars il y a 10 jours à peine, soit une chute de plus de 80 % de la valeur de la banque cotée. En fin de journée, le titre était à nouveau malmené et perdait plus de 30 %. Dimanche, l’agence de notation S&P avait abaissé la note de la banque de BB + à B +, signifiant une créance jugée encore plus spéculative… “Les agences de notation n’avaient de toute manière rien vu venir à propos de Silicon Valley Bank avant le 8 mars dernier. Moody’s accordait alors à la SVB un rating A3 (notation de qualité moyenne supérieure, NdlR)”, nous rappelle un opérateur.

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