Fin de l’avantage fiscal pour les développeurs : la "tech" belge cherche la parade

Malgré un flou juridique, les entreprises du secteur IT ont perdu l’atout lié à la fiscalité sur les revenus des droits d’auteur. Elles s’interrogent sur la manière d’amortir le choc financier.

Pierre-François Lovens
Dans l’ancien régime fiscal, selon le pourcentage de la rémunération déclarée en droits d’auteur, le gain pouvait être important pour les informaticiens et les développeurs.
Dans l’ancien régime fiscal, selon le pourcentage de la rémunération déclarée en droits d’auteur, le gain pouvait être important pour les informaticiens et les développeurs. ©Shutterstock

Si le gouvernement fédéral a dû acter, à la veille du 21 juillet, l’échec de la réforme fiscale longtemps promise par la Vivaldi, le ministre des Finances, Vincent Van Peteghem (CD&V), se consolera avec la réforme de la fiscalité sur les revenus des droits d’auteur. On s’en souvient : l’annonce, à l’automne, de la suppression de cette “niche” fiscale avait provoqué une levée de boucliers. Le secteur de l’IT et les entreprises technologiques, du sud comme du nord du pays, montèrent aux barricades pour dénoncer un projet ayant pour conséquence d’exclure les développeurs de logiciels du régime droit d’auteur.

Pour accéder à cet article, veuillez vous connecter au réseau internet.
Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...