Le pétrole monte un peu avant les stocks américains
Les prix du pétrole étaient en petite hausse mercredi après un bond la veille.
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Publié le 14-12-2022 à 12h07
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Les prix du pétrole étaient en petite hausse mercredi après un bond la veille, entraînés par les incertitudes sur l'impact de la fuite d'un oléoduc, avant la publication de l'état des réserves de brut américaines.
Vers 10H40 GMT (11H40 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février gagnait 0,90%, à 81,41 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en janvier, prenait 1,02%, à 76,16 dollars.
"Incertitude quant à l'offre à court terme"
Les analystes d'Energi Danmark attribuent la légère progression des cours mercredi à l'arrêt de l'oléoduc Keystone entre le Canada et les Etats-Unis après une fuite dans l'Etat américain du Kansas, "qui entraîne une certaine incertitude quant à l'offre à court terme".
Mardi, l'entreprise canadienne TC Energy, qui exploite l'oléoduc, a affirmé dans un communiqué poursuivre ses efforts "de récupération du pétrole sur le site de l'incident", précisant que l'enquête sur la cause de la fuite est en cours.
"L'attention se porte sur les stocks de pétrole américain"
"L'attention va maintenant se porter sur les conséquences sur les stocks de pétrole américains", affirme Stephen Brennock, analyste chez PVM Energy. La fédération de professionnels du secteur, l'American Petroleum Institute (API), a estimé mardi soir que les stocks de brut ont augmenté d'environ 7,8 millions de barils la semaine dernière, et ceux d'essence de 877.000 barils.
Le marché attend désormais la publication de l'état des stocks américains par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), réputée plus fiable que l'API.
Les analystes tablent quant à eux sur une diminution de 3,5 millions de barils des réserves commerciales de brut, mais sur une augmentation de 2,5 millions de barils pour l'essence, selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
Les craintes de récession freinent les prix
Par ailleurs, "les craintes d'une récession mondiale freinent toujours" les prix, rappellent les analystes d'Energi Danmark.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a maintenu ses prévisions de croissance de la demande pour 2022 et 2023, dans un rapport mensuel publié mardi.
Mais dans le détail, l'alliance a toutefois abaissé ses projections de demande mondiale pour le quatrième trimestre 2022 et le premier trimestre 2023, dans un contexte "de mobilité réduite et de ralentissement de l'activité industrielle en Chine".