Prix plafond: la Russie pourrait réduire sa production de pétrole de 500-700.000 barils par jour

La Russie pourrait réduire sa production de pétrole de 500-700.000 barils par jour début 2023, en réponse à l'introduction par l'UE, le G7 et l'Australie d'un plafonnement du prix de l'or noir russe, a indiqué vendredi le vice-Premier ministre russe, Alexandre Novak.

Picture taken on February 18, 2015 shows facilities of Novoprtovskoye oil and gas condensates oilfield of Russian gas and oil giant Gazprom at Cape Kamenny in the Gulf of Ob shore line in the south-east of a peninsular in the Yamalo-Nenets Autonomous District, 250 km north of the town of Nadym, northern Russia. For the first time "Gazprom Neft" company implemented winter shipment of oil by sea from Novoportovskoye deposit located on the Yamal Peninsula. The first batch of raw materials in the amount of 16 thousand tons was sent to European consumers by two tankers accompanied by an icebreaker. AFP PHOTO / ANDREY GOLOVANOV / AFP PHOTO / ANDREY GOLOVANOV
La Russie pourrait réduire sa production de pétrole de 500-700.000 barils par jour ©Andrey Golovanov & Sergei Kivrin

"Au début de l'année prochaine, nous pourrions procéder à une réduction (de la production) de 500-700.000 barils par jour, pour nous, c'est environ 5-7%", a déclaré M. Novak, en charge de l'Energie, cité par l'agence de presse officielle TASS.

Début décembre, les 27 pays de l'Union européenne, le G7 et l'Australie s'étaient mis d'accord sur un prix maximum de 60 dollars américains pour le pétrole brut d'origine russe transporté par voie maritime, afin de limiter les revenus de Moscou pour financer son offensive militaire en Ukraine.

Ainsi, seul le pétrole vendu par Moscou à un prix égal ou inférieur à 60 dollars pourra continuer à être livré. Au-delà de ce plafond, il sera interdit pour les entreprises de fournir les services permettant le transport maritime (fret, assurance, etc...).

L'objectif affiché de cette nouvelle sanction occidentale est d'assécher une partie des revenus colossaux que Moscou tire de la vente de ses hydrocarbures et ainsi diminuer sa capacité à financer son intervention militaire en Ukraine.

Quelques jours après l'introduction du plafonnement du prix du brut russe, le président Vladimir Poutine a menacé l'Occident de "réduire la production" de pétrole russe "si nécessaire", en dénonçant une "décision stupide".

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