Le gouverneur de la Banque nationale tire la sonnette d'alarme : "Avec un tel déficit, on va droit dans le mur"

Un kern “budgétaire” se tenait en début de soirée. Sans qu’un dénouement rapide soit envisageable. La BNB a remis une couche de pression sur la Vivaldi.

BRUSSELS, BELGIUM - MARCH 21 : Annual report 2022 of the National Bank of Belgium. Hearing of Mr Pierre Wunsch, Governor of the NBB in the Finance Commission of the Federal Parliament pictured on MARCH 21, 2023 in Brussels, Belgium, 21/03/2023 ( Photo by Philip Reynaers / Photonews
Lors de son audition à la Chambre, le gouverneur de la BNB Pierre Wunsch a estimé qu'on aurait très peu de réserves pour faire face à un choc. ©PRE

”Chaotique.” C’est le mot utilisé par l’une de nos sources, libérale, pour qualifier les discussions budgétaires actuelles, l’une des deux grosses priorités du moment avec l’énergie – l’accord avec Engie sur la gestion des déchets nucléaires. De toutes parts (Commission européenne, Bureau fédéral du Plan, Comité de monitoring, BNB, …), les pressions s’accroissent sur la Vivaldi pour qu’elle aille un peu plus loin que prévu à l’automne 2022 sur la réduction du déficit. D’autant que le dernier rapport du Comité de monitoring publié la semaine dernière a accouché d’une relative bonne nouvelle pour 2023, à savoir la réduction dudit déficit de 6 milliards (5 en termes structurels) cette année, en raison d’une embellie conjoncturelle et de la baisse des prix de l’énergie (et de l’inflation). Le hic, c’est à plus long terme. Le déficit reste à des niveaux très élevés ces prochaines années. Même pour 2023, le déficit (4,8 % du PIB au lieu de 5,9 %) reste à 27,3 milliards tout de même, ce qui est beaucoup. Mais encore moins que celui attendu pour les années suivantes : de 27,6 milliards en 2024 à… 41,6 milliards en 2028 !

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