Skeyes est trop cher, l'État belge appelé à compenser

Le contrôle aérien est trop cher.

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Skeyes est trop cher, l'État belge appelé à compenser ©Jean Luc Flemal

Le contrôle aérien belge est trop cher et la Commission européenne attend de la Belgique qu'elle corrige rapidement le tir, peut-on lire mercredi dans les pages de L'Echo. L'entreprise publique autonome Skeyes, dans le viseur, en appelle à l'État.

Pour 2024, le coût unitaire dans la zone belgo-luxembourgeoise est fixé à 89,9 euros: c'est le plus haut niveau de toutes les zones tarifaires d'Europe (l'Union plus la Norvège et la Suisse). Pour la période 2020-2024, constate la Commission, l'augmentation des coûts dans cette zone (+2%) apparaît deux fois plus rapide que la tendance à l'échelle de l'Union (+1%), et le décalage est plus important encore sur le long terme, relate le journal.

En tout, la Commission considère que la Belgique et le Luxembourg affichent un écart tarifaire "injustifié" de 24,5 millions d'euros par rapport à la tendance du prix unitaire à long terme de l'Union.

Pointé du doigt, le contrôleur Skeyes, principal acteur de la zone, a vu sa performance relative se détériorer, souligne la Commission. Ainsi, l'écart se creuse avec le contrôleur aérien néerlandais LVNL - dont l'environnement opérationnel est semblable - principalement en raison des frais de personnel supérieurs chez Skeyes (coûts découlant de son régime de retraite anticipée).

L'entreprise publique a fait appel à l'État pour qu'il intervienne "budgétairement".

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