L’accord de retrait et l’accord commercial et de coopération ne règlent pas tout : l’UE et le Royaume-Uni ont loin d’avoir fini d’établir les modalités de leurs nouvelles relations.
Même s’il va plus loin que les règles de base de l’OMC en la matière, l’accord est maigre en ce qui concerne les services, qui représentent 80 % de la valeur ajoutée dans l’économie britannique. C’en est fini de la liberté complète des prestataires britanniques de fournir des services dans l’Union (et vice et versa), du principe du pays d’origine et du “passeport” européen qui leur permettaient d’exercer partout dans l’UE.