La cobotique, la nouvelle tendance sur le marché du travail
La cobotique crée de nouveaux emplois pour une collaboration plus efficace. Une nouvelle tendance arrive dans le milieu du travail: la cobotique. Néologisme issu des mots "robotique" et "collaboration", également appelée robotique collaborative, la cobotique correspond à la collaboration entre un homme et un robot. Elle est envisagée quand les robots seuls ne peuvent pas remplacer l’homme. " Nous allons assister à la création de nouveaux types d’emplois, mettant l’accent sur une collaboration homme-machine plus efficace", note Grégory Renardy, executive director de Michael Page Belgique. Cette collaboration permettra notamment de confier des tâches répétitives et manuelles aux machines automatisées.
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Publié le 25-10-2019 à 00h12 - Mis à jour le 29-01-2020 à 11h55
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LIBRE ECO WEEK-END | La cobotique crée de nouveaux emplois pour une collaboration plus efficace. Une nouvelle tendance arrive dans le milieu du travail: la cobotique. Néologisme issu des mots "robotique" et "collaboration", également appelée robotique collaborative, la cobotique correspond à la collaboration entre un homme et un robot. Elle est envisagée quand les robots seuls ne peuvent pas remplacer l’homme. " Nous allons assister à la création de nouveaux types d’emplois, mettant l’accent sur une collaboration homme-machine plus efficace", note Grégory Renardy, executive director de Michael Page Belgique. Cette collaboration permettra notamment de confier des tâches répétitives et manuelles aux machines automatisées.
Des applications existent déjà et seront amenées à se développer. Un exemple avec le secteur de l’assurance qui est en train de développer des applications permettant de prendre des photos d’un accident de voiture grâce auxquelles il sera possible d’évaluer quel conducteur est en tort. " Un humain prendra la photo, mais la machine pourra déterminer les torts de chacun" , précise le responsable Michael Page.
L’automatisation permettra aussi aux travailleurs d’économiser du temps. Pour quoi faire ? "La vision des employeurs et des travailleurs n’est pas la même. Le premier réflexe des travailleurs est de sécuriser leur poste. Ils ont une certaine crainte pour l’avenir. Or pour l’employeur, le gain immédiat est évident. La gestion de la frustration, au niveau du temps gagné et de ce qu’on va en faire, sera l’un des grands défis du 21e siècle."
S’adapter
L’apparition de la cobotique nécessite une adaptation conséquente de la part des travailleurs. " Pour certaines tâches, il faudra peut-être moins de personnel, mais un personnel plus qualifié. Toutes les fonctions vont être concernées ", note Grégory Renardy, qui parle non de révolution mais d’évolution. "Il ne s’agit pas de quelque chose de disruptif. L’humain doit accompagner ces développements technologiques. La plus grande qualité du travailleur d’aujourd’hui et de demain est sa capacité à se réinventer. "
Mais sommes-nous prêts ? Selon le spécialiste RH, les travailleurs estiment ne pas être suffisamment accompagnés dans ce processus de réinvention. Les entreprises proposent peu de formations à leurs employés. "Les métiers changent et vont évoluer de plus en plus rapidement. Je pense qu’en Belgique nous ne sommes pas au niveau de ce qui se passe. Nous sommes un peu en retard par rapport aux autres pays européens. Les travailleurs sont conscients que s’ils veulent s’adapter ils doivent le faire par eux-mêmes. Cela nécessite des aptitudes entrepreneuriales qu’une majorité n’a malheureusement pas. Cette réinvention des compétences devrait davantage être prise en charge par les entreprises, voire par l’État. "