"Les gens ont peur du vol de leurs données bancaires, mais il y a des choses plus insidieuses, comme l'empreinte cybernétique"

Axel Legay, cofondateur de l'application Coronalert pendant la pandémie de Covid-19, est professeur en cybersécurité à L'UCLouvain. Il nous livre sa vision sur les enjeux liés au métavers, à la cybersécurité, à ce qu'il nomme "l'empreinte cybernétique" et à la protection des données personnelles. Pour lui, l'Europe doit d'ailleurs clarifier son discours et se montrer plus ambitieuse au niveau digital.

Pour Axel Legay, l’Europe doit se doter d’une identité numérique forte pour être compétitive. Ce qui passe par une expertise technique, mais également une prise de conscience politique.
Pour Axel Legay, l’Europe doit se doter d’une identité numérique forte pour être compétitive. Ce qui passe par une expertise technique, mais également une prise de conscience politique. ©Bernard Demoulin

Cette semaine, on apprenait que le SGRS, le service de renseignements militaires belges, aurait acheté du matériel à Huawei. Et ce malgré les tentatives de dissuasion liées aux accusations, fondées ou non, d'espionnage de la part du géant chinois, très proche du pouvoir. Même si les autorités belges démentent, cela pose la question des alternatives qui s'offrent concrètement à la Belgique. " Vers qui on se tourne ? Les États-Unis ? Les Français ? Les Chinois ? Il y a une guerre commerciale en plus de la guerre d'espionnage. Il faut choisir un camp, mais, même là, on ne peut pas faire totalement confiance au partenaire qu'on choisira" , commente Axel Legay à ce propos.

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