Comment Bluesky repense les réseaux sociaux traditionnels

Libre Eco week-end | Le réseau social Bluesky, soutenu par Jack Dorsey, ancien patron de Twitter, gagne en popularité.

Benoît Octave
En développement depuis 2019, Bluesky compte aujourd’hui quelque 50 000 utilisateurs, encore loin d’atteindre une taille critique et de motiver le grand public.
En développement depuis 2019, Bluesky compte aujourd’hui quelque 50 000 utilisateurs, encore loin d’atteindre une taille critique et de motiver le grand public.

Beaucoup de nos expériences avec les médias sociaux aujourd'hui sont définies par la même dynamique contraignante : une entreprise privée possède toutes nos données, alimente nos flux avec un algorithme de son choix, et nous sommes incapables d'emmener nos adeptes et nos messages avec nous sur une nouvelle plateforme, au cas où nous voudrions migrer. Le protocole AT (Authenticated Transfer Protocol), un modèle de réseau sur lequel Bluesky est construit, change cela. Bluesky se veut en effet décentralisé, souhaitant ainsi faire évoluer les outils de conversation publique en dehors des entreprises privées en tant qu'infrastructure commune, l'hébergement pouvant se faire sur des serveurs indépendants, à l'instar de l'Internet lui-même, plutôt que sur des serveurs privés gérés par une seule entreprise, comme Meta Platforms gère Facebook et Instagram.

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