Comment la crise énergétique a modifié les habitudes des travailleurs
Seul un quart des Belges (27%) travaille encore de chez lui encore trois jours par semaine ou plus.
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Publié le 22-03-2023 à 10h16
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Trois ans après le premier confinement, et dans le cadre de la crise énergétique qui gonfle les factures d'électricité et de chauffage, une grande majorité des Belges télétravaillent aujourd'hui entre un et deux jours par semaine. C'est a conclusion de la nouvelle enquête biennale du cabinet Acerta menée auprès de 500 employeurs.
Seul un quart des Belges (27%) travaille encore de chez lui encore trois jours par semaine ou plus. Dans le même temps, un quart des entreprises souhaitent toujours que leurs employés se rendent davantage au bureau et 13% souhaitent que leurs collaborateurs télétravaillent plus qu’ils ne le font actuellement.
La Région de Bruxelles-Capitale est championne du télétravail dans notre pays : 97% des entreprises le proposent. Ces chiffres sont nettement inférieurs en Flandre (76%) et en Wallonie (72%).
En outre, dans 26% des entreprises, les travailleurs se rendent davantage au bureau pour économiser de l’énergie à la maison. Pas moins de 22% des actifs choisissent un moyen de transport autre que leur (propre) voiture pour se rendre au travail afin d’économiser du carburant. Et dans près d’une entreprise sur dix (8%), on constate que les travailleurs viennent même plus souvent prendre leur douche au travail.
Aujourd’hui, 88% des employeurs déclarent avoir une grande confiance en leurs collaborateurs qui télétravaillent. C'est une augmentation considérable par rapport à 2021, où seulement 68 % avaient répondu positivement.