L'expérience des batailles
ressant dans cette offre hostile ayant permis à RBS de racheter "NatWest" est sans doute le rôle joué par le groupe espagnol SCH, qui à l'époque déjà avait aidé RBS à financer son offensive, en prenant jusqu'à 10 pc de son capital. Une part descendue aujourd'hui en dessous des 3 pc. A noter que RBS, qui a réalisé un bénéfice record de 9,2 milliards d'euros en 2006, est dirigée par Fred Goodwin, un brillant banquier. Agé de seulement 49 ans, celui-ci a déjà une carrière remarquable derrière lui puisqu'il fut désigné "Businessman de l'année" par Forbes en 2002 et "Banquier européen de l'année" en 2003.
Publié le 29-05-2007 à 00h00
La Royal Bank of Scotland (RBS) est considérée par la plupart des observateurs comme la meneuse du trio formé avec SCH et Fortis, certains n'hésitant pas à parler de "consortium RBS". Il faut dire que la vénérable banque écossaise, fondée à Edimbourg en 1727, a l'expérience des grandes batailles boursières. En une dizaine d'années seulement, elle s'est imposée comme la deuxième banque européenne en termes de capitalisation boursière - environ 95 milliards d'euros -, devancée seulement par sa concurrente britannique HSBC. Le véritable tournant dans l'histoire du groupe a lieu en 2000, lorsque RBS débourse 34 milliards d'euros pour s'offrir la banque anglaise National Westminster, une véritable institution outre-Manche. Une opération qui constitue aujourd'hui encore la plus importante acquisition de l'histoire du secteur bancaire en Grande-Bretagne, et une des principales opérations de ce type dans le monde. Mais au vu des événements de ces dernières semaines, l'élément le plus intéressant dans cette offre hostile ayant permis à RBS de racheter "NatWest" est sans doute le rôle joué par le groupe espagnol SCH, qui à l'époque déjà avait aidé RBS à financer son offensive, en prenant jusqu'à 10 pc de son capital. Une part descendue aujourd'hui en dessous des 3 pc. A noter que RBS, qui a réalisé un bénéfice record de 9,2 milliards d'euros en 2006, est dirigée par Fred Goodwin, un brillant banquier. Agé de seulement 49 ans, celui-ci a déjà une carrière remarquable derrière lui puisqu'il fut désigné "Businessman de l'année" par Forbes en 2002 et "Banquier européen de l'année" en 2003.