Royal Boch est enfin reprise

Après des mois de négociations, le tribunal de commerce de Mons a enfin validé lundi la reprise de Royal Boch (La Louvière) par l’homme d’affaires bruxellois Patrick De Maeyer. Il devient donc le propriétaire de la faïencerie déclarée en faillite le 26 février dernier, en partenariat avec la Région wallonne qui détiendra 49 % de la nouvelle entreprise et 51% pour le Bruxellois. Mais il a été obligé de revoir son offre initiale à la hausse d’environ 500000 €.

Ph. Law.

Après des mois de négociations, le tribunal de commerce de Mons a enfin validé lundi la reprise de Royal Boch (La Louvière) par l’homme d’affaires bruxellois Patrick De Maeyer. Il devient donc le propriétaire de la faïencerie déclarée en faillite le 26 février dernier, en partenariat avec la Région wallonne qui détiendra 49 % de la nouvelle entreprise et 51% pour le Bruxellois. Mais il a été obligé de revoir son offre initiale à la hausse d’environ 500000 €. "Je suis soulagé du dénouement positif du dossier. On est enfin sorti du tunnel, même si j’ai dû augmenter mon offre de base d’environ 80 %", nous a commenté Patrick De Maeyer. En boutade, il indique que "le plus facile est fait, reste maintenant la partie la plus difficile". L’entreprise Arovo (Ostende) et la banque ING, les principales créancières de Royal Boch, ne se sont pas opposées à l’accord conclu entre les curateurs et le repreneur.

Le projet de reprise initial est aussi modifié. Plus question d’un déménagement du site actuel de Boch-Kéramis vers le terrain des anciennes usines Ubell, le nouveau propriétaire estimant qu’il est plus judicieux de relancer l’activité sur une partie des terrains. Il cède donc environ 12 000 m2 à la Ville de La Louvière pour le développement de son projet urbain et quelque 3 000 m2 (les fours bouteilles) classés au fonds du patrimoine. Patrick De Maeyer prévoit d’investir 250000 € à 500000 € dans l’achat de nouvelles machines et environ un million d’euros dans la réhabilitation du site. Il entend dédier une partie de ce dernier montant à l’installation d’un système permettant d’absorber les poussières afin d’offrir un environnement de travail sain aux équipes. Son projet de reprise garantit le recrutement de 39 personnes sur un total de 44. Mais la production ne devrait pas démarrer dans l’immédiat. "Nous ferons d’abord l’inventaire précis des stocks, puis les commerciaux s’emploieront à l’écoulement des stocks, puis suivra l’activité de production proprement dite. Mais j’ai déjà informé les travailleurs qu’il y aura une période de chômage, entre 18 et 24 mois", nous a confié Patrick De Maeyer.

Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...