LaLibre.be revient sur Google

Google reprend à nouveau les sites de presse francophones dans son index, après avoir reçu les assurances nécessaires de Copiepresse. Vendredi, dans le courant de l’après-midi, Google, le géant mondial de la recherche sur internet, avait décidé de gommer purement et simplement les références vers lalibre.be. Un accord a été trouvé.

Rédaction en ligne avec BELGA
LaLibre.be revient sur Google
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Le groupe technologique américain Google a décidé de reprendre à nouveau les sites de presse francophone et germanophone dans son moteur de recherche après avoir reçu les garanties nécessaires de Copiepresse pour éviter de devoir payer des astreintes, a indiqué lundi Mark Jansen, porte-parole de Google Benelux. "Cela prendra probablement encore plusieurs heures avant que l'index ne soit mis à jour et que les sites des membres de Copiepresse soient à nouveau visibles", a-t-il précisé. Dans un communiqué officiel, Google explique qu'il n'a jamais eu la volonté d'exclure les sites concernés de son index mais qu'il était tenu de respecter le jugement du tribunal, "à moins que Copiepresse n'intervienne". "Nous sommes ravis que Copiepresse nous ait donné aujourd'hui l'assurance de pouvoir inclure à nouveau leurs sites dans notre index de recherche Google sans devoir appliquer les pénalités ordonnées par la justice", ajoute le groupe américain. "Nous allons donc procéder à la ré-indexation de ceux-ci le plus rapidement possible", conclut Google, ajoutant qu'il demeure ouvert "pour travailler en collaboration avec les membres de Copiepresse à l'avenir". Vendredi, Google avait retiré de son index les sites d'information dont les droits sont gérés par Copiepresse.

Vendredi, dans le courant de l’après-midi, Google, le géant mondial de la recherche sur internet, avait décidé de gommer purement et simplement les références vers les sites internet de la presse francophone et germanophone belge. Résultat: les internautes à la recherche d’informations étaient privés des liens donnant un accès direct à ces sites, dont celui de La Libre.

Ce problème est désormais résolu et vous pouvez, comme vous en aviez l'habitude, retrouvez notre site via le Google Search.

"Copiepresse n'a fait que répéter ce qu'elle avait déjà dit à Google en 2007"

"Copiepresse n'a fait que répéter ce qu'elle avait déjà dit à Google en 2007", a indiqué lundi soir la secrétaire générale du gestionnaire des droits des journaux francophones et germanophone, Margaret Boribon. Elle réagissait à l'annonce de la ré-indexation des sites de presse belges qui avaient été retirés du moteur de recherche américain vendredi. "Nous avons une nouvelle fois donné notre accord pour que les sites de nos membres soient référencés dans le moteur de recherche de Google", a déclaré Mme Boribon.

En février 2007, à la suite du premier jugement du tribunal dans l'affaire opposant Copiepresse à Google, le groupe technologique américain avait déjà retiré les sites des journaux concernés de son référencement. "Nous n'avons fait que répéter ce que nous avions déjà dit à ce moment-là", a insisté la secrétaire générale de Copiepresse, qui dit ne pas comprendre pourquoi Google a réitéré vendredi son déréférencement.

Lundi en fin de journée, Google a expliqué dans un communiqué qu'il n'avait jamais eu la volonté d'exclure les sites concernés de son index mais qu'il était tenu de respecter le jugement du tribunal, "à moins que Copiepresse n'intervienne".


LaLibre.be réagit: cafouillage de Google et retour à la normale Google a annoncé ce lundi à Copiepresse que les sites des journaux, dont LALIBRE.be et DH.be allaient être immédiatement repris dans le référencement de son moteur de recherche. La décision de sortir brutalement les sites de presse du référencement annoncée sans préavis vendredi dernier, a manifestement été prise dans un contexte de désorganisation chez Google, car il n’y avait aucune justification juridique valable à cette mesure unilatérale. En effet, depuis 2007, les éditeurs de presse ont autorisé Google à indexer leurs contenus dans son moteur de recherche, il n’y avait dès lors aucune raison de demander une nouvelle autorisation. La récente décision de la Cour d’Appel de Bruxelles, ne changeait rien à cet accord déjà donné. Les éditeurs de presse francophone ont toutefois confirmé leur volonté de ne pas être repris dans le moteur « Google Actualités ». Les journaux espèrent qu’à l’avenir Google veillera à traiter plus respectueusement tant la presse que les utilisateurs de son moteur de recherche. Lorsque l’on est devenu dans les faits le plus grand organisateur des savoirs sur le web, on a une responsabilité considérable dans le traitement juste des créateurs de contenus. François le Hodey CEO IPM (La Libre Belgique – La Dernière Heure Les Sports)


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