Les bourses avancent timidement vers le Web

Si toutes les grandes places boursières disposent d’un site internet relativement complet, l’utilisation de Facebook ou de Twitter ne s’est pas encore imposé dans les habitudes de communication en direction des actionnaires.

G. Se
Les bourses avancent timidement vers le Web
©Christophe Bortels

Si toutes les grandes places boursières disposent d’un site internet relativement complet, l’utilisation de Facebook ou de Twitter ne s’est pas encore imposé dans les habitudes de communication en direction des actionnaires.

À tout seigneur, tout honneur, la représentation en ligne du plus grand marché boursier au monde est nécessairement protéiforme, à tel point qu’il est parfois difficile de trouver une certaine cohérence aux informations diffusées sur les différents sites. Le site "central" (www.nyx.com) propose par exemple des onglets pour les différentes langues (français, néerlandais, portugais) mais qui ne permettent pas de visualiser des informations dans la langue sélectionnée. L’information passera donc en anglais.

Sur Facebook et Twitter, la représentation de NYSE Euronext est exclusivement orientée sur le marché américain, avec des nouvelles sur l’actualité de la place de New York, mais pas de "décrochages" régionaux vers les marchés européens. Le site de Nyse Euronext permet d’accéder à un site davantage destiné aux investisseurs européens (europeanequities.nyx.com), également à forte consonance anglophone, seule une partie du site et des informations étant traduite dans la langue de Voltaire.

Et pour Bruxelles ? Pour les investisseurs retail, des sites locaux sont également prévus. L’investisseur belge pourra se tourner vers www.bourse.be ou vers son pendant néerlandophone (www.beurs.be). S’il est possible de rapidement trouver les informations sur les sociétés belges ou créer son propre portefeuille de valeurs, ce site est généralement pauvre en informations fraîches en dehors des traditionnelles cérémonies d’ouverture et de clôture des marchés en compagnie des directions de groupes cotés ou de personnalités du monde financier belge. En outre, plusieurs liens débouchent sur des pages en anglais, sur des pages inexistantes ou dont l’info est dépassée (le lien vers les IPO dirige vers l’ancien site d’Euronext, dont l’info n’est plus mise à jour depuis fin 2011). Bourse.be dispose également d’un compte Twitter (@boursebe) qui fournit 4-5 nouvelles (très basiques) par jour sur le marché belge. Bref, c’est loin d’être glorieux.

La présence online des autres grands marchés boursiers est également très variable. La Bourse de Londres (http://www.londonstockexchange.com) ne dispose par exemple pas de compte Facebook ou Twitter, mais a un site nettement plus clair et épuré que celui d’Euronext, avec un accès aisé vers tous les sites du groupe. Par contre, la bourse italienne dispose d’une présence en ligne complète sur les principaux médias sociaux. Pas de présence en ligne non plus pour la bourse suisse à l’exception du site internet (http://www.six-swiss-exchange.com/) et d’un flux RSS. Pour la "Deutsche Börse", seule une présence sur Twitter (@DeutscheBoerse) est assurée en anglais (Facebook et Google + ne sont disponibles que pour les germanophones), mais avec une volonté d’offrir des informations originales et d’être réactif. En outre, le site (http://deutsche-boerse.com) est clair et entièrement traduit en anglais.

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