Le patron de Mini-Europe n'exclut pas la reprise de négociations avec Braine-l'Alleud

Une installation du parc à Braine-l'Alleud constitue une "belle piste". Mardi, le patron de Mini-Europe avait cependant annoncé l'abandon des projets d'implantation à Courtrai ou Braine-l'Alleud.

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Le patron de Mini-Europe n'exclut pas la reprise de négociations avec Braine-l'Alleud
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L'administrateur délégué de Mini-Europe, Thierry Meeùs, estime que la possibilité d'une installation du parc à Braine-l'Alleud constitue une "belle piste" et qu'il reprendrait "bien volontiers" les négociations avec les autorités locales, a-t-il indiqué mercredi à l'agence Belga.

Mardi, le patron de Mini-Europe avait cependant annoncé l'abandon des projets d'implantation du parc à Courtrai ou Braine-l'Alleud. Le bourgmestre de Braine-l'Alleud, Vincent Scourneau, s'était dit "abasourdi" par cette annonce. "Nous travaillons depuis plus d'un an sur ce projet et nous avons fait une offre ferme de rachat à M. Meeùs.

Nous étions abasourdis lorsque nous avons entendu qu'il annonçait la fermeture et que le projet d'implantation à Braine-l'Alleud n'aboutirait pas. Nous sommes toujours ouverts à la discussion, mais nous ne voulons pas de double discours", a indiqué mercredi M. Scourneau.

M. Meeùs a souligné mercredi qu'il existait une réelle cohérence touristique dans le projet d'implantation à Braine-l'Alleud, étant donné la proximité du Lion de Waterloo. Il a toutefois ajouté que certains problèmes subsistaient notamment quant à la disponibilité du terrain qui pourrait accueillir le parc.

Le patron de l'attraction bruxelloise a également confirmé l'existence d'une offre en provenance du Monténégro. "Je n'exclus rien, j'examine toutes les possibilités, et je reste même ouvert à une solution avec la Ville de Bruxelles."

Le ministre wallon du Tourisme, Paul Furlan, a pour sa part indiqué, au Parlement wallon, qu'il était prêt à déployer toute son énergie pour accueillir Mini-Europe en Wallonie. "M. Meeùs m'a fait part de son intention de trouver un endroit, si possible en Wallonie", a-t-il expliqué, évoquant lui aussi l'intérêt manifesté par la commune de Braine-l'Alleud. Le ministre espère susciter des marques d'intérêt d'autres communes wallonnes.

Les parcs Mini-Europe et Océade, installés sur le site du Heysel à Bruxelles, fermeront définitivement leurs portes le 31 août, avait annoncé mardi Thierry Meeùs. Environ 120 emplois sont concernés.

UCM: "La Ville de Bruxelles détruit 120 emplois sans raison valable"

L'Union des Classes Moyennes (UCM) a déploré mercredi la décision de la Ville de Bruxelles de mettre fin à la concession d'exploitation du plateau du Heysel. "Cette décision est lourde de conséquences, puisque 120 emplois sont détruits, ainsi qu'une attraction touristique et un important lieu de loisirs. Mini-Europe et Océade sont sacrifiés, sans aucune nécessité, pour faire place à un méga shopping center. Un de plus ! Qui va concurrencer les noyaux commerciaux existants et détruire d'autres emplois", peut-on lire dans le communiqué de l'UCM.

"A l'heure où les hommes et femmes politiques de tous bords réclament à cor et à cris la création d'emplois dans une Région particulièrement touchée par le chômage, condamner 120 emplois est scandaleux. C'est dramatique pour les travailleurs concernés et irrespectueux pour l'ensemble des chômeurs et des entrepreneurs bruxellois", ajoute l'UCM.

L'Union des Classes Moyennes demande instamment à la Ville de Bruxelles de postposer la décision à trois ans minimum et de poursuivre les négociations. Elle demande aussi à la Région, pouvoir de tutelle de la Ville, d'intervenir pour sauver les 120 emplois majoritairement occupés par des Bruxellois peu qualifiés.

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