Toledo, pur acteur B2B

L’opérateur belge Toledo Telecom est en passe de terminer le processus de mutation qui l’a fait devenir un partenaire des entreprises. Lesquelles ? "Nous visons le haut de gamme des PME et le bas de la gamme des grandes entreprises, essentiellement. C’est un positionnement dans lequel nous n’avons pratiquement pas de concurrents", nous explique Michel Coric. Cette cible n’est pas neuve : c’est celle que s’était fixée Michel Coric à son arrivée à la tête de Toledo. Mais pour se repositionner sur ce créneau "business-to-business (B2B), Toledo a procédé en plusieurs étapes, à commencer par la cession de ses 14000 clients résidentiels à un autre opérateur. La modification de son profil est aussi passée par une rotation de 80 % du personnel ce qui, même pour une entreprise d’une cinquantaine de personnes, est un tour de force social. Toledo a ensuite procédé à des acquisitions en vue de se doter d’une infrastructure (via OpenWeb à Namur) et de logiciels (via une participation dans la société française Andrexen) indispensables à son positionnement dans le segment des services télécoms intégrés, c’est-à-dire des services contrôlés par une base logicielle proposant les services (intégrés) de voix, vidéoconférence, mails, etc.

P.V.C.

vision L’opérateur belge Toledo Telecom est en passe de terminer le processus de mutation qui l’a fait devenir un partenaire des entreprises. Lesquelles ? "Nous visons le haut de gamme des PME et le bas de la gamme des grandes entreprises, essentiellement. C’est un positionnement dans lequel nous n’avons pratiquement pas de concurrents", nous explique Michel Coric. Cette cible n’est pas neuve : c’est celle que s’était fixée Michel Coric à son arrivée à la tête de Toledo. Mais pour se repositionner sur ce créneau "business-to-business (B2B), Toledo a procédé en plusieurs étapes, à commencer par la cession de ses 14000 clients résidentiels à un autre opérateur. La modification de son profil est aussi passée par une rotation de 80 % du personnel ce qui, même pour une entreprise d’une cinquantaine de personnes, est un tour de force social. Toledo a ensuite procédé à des acquisitions en vue de se doter d’une infrastructure (via OpenWeb à Namur) et de logiciels (via une participation dans la société française Andrexen) indispensables à son positionnement dans le segment des services télécoms intégrés, c’est-à-dire des services contrôlés par une base logicielle proposant les services (intégrés) de voix, vidéoconférence, mails, etc.

En s’allégeant et en se repositionnant, Toledo n’a-t-elle pas pris le risque de se couper d’une part vitale de son chiffre d’affaires ? "Nous avons anticipé la modification de la réglementation pour le segment résidentiel, avec notamment le volet relatif à la mobilité de la clientèle. Et en nous recentrant sur les entreprises avec une offre intégrée dont nous contrôlons toute la chaîne. Et cela se traduit dans les contrats et dans les résultats. Nous venons notamment de finaliser un gros contrat avec une des zones de police à Bruxelles. Avec des choix technologiques avant-gardistes ! En chiffres, c’est simple : nous avons 6000 clients B2B, un chiffre d’affaires 2013 estimé à 15 millions d’euros, un cash-flow positif, un bénéfice courant (EBITDA) positif et pas de dettes !"

De quoi songer à d’autres acquisitions par la suite ? "Ce, n’est pas exclu. Mais en restant une entreprise à taille humaine, modeste et respectueuse des clients."

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