Google lance son "testament numérique"

Google intègre une fonction de "testament" à ses services en ligne, permettant aux utilisateurs de ses services en ligne comme Gmail ou YouTube de décider ce que doivent devenir les données qu'ils y ont stockées quand ils seront décédés.

Rédaction en ligne avec AFP
Google lance son "testament numérique"
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Que deviennent nos données numériques après notre mort ? Google a annoncé jeudi une nouvelle fonctionnalité permettant aux utilisateurs de ses services en ligne comme Gmail ou YouTube de décider ce que doivent devenir les données qu'ils y ont stockées quand ils seront décédés.

"Nous espérons que cette nouvelle fonction vous permettra de préparer votre vie numérique après la mort, d'une manière qui protège votre vie privée et votre sécurité", a commenté le géant de l'internet.

La nouvelle fonction, baptisée "gestionnaire de compte inactif", est incorporée à la page des paramètres d'une série de services de Google, tels la messagerie Gmail, le service de vidéo YouTube, les albums photos Picasa, le réseau social Google+, le service de stockage et de partage de fichiers Drive.

Les utilisateurs peuvent y décider de l'avenir des données contenues sur leurs comptes. Ils peuvent les détruire ou les confier à une personne de confiance.

Et pour éviter les accidents, il précise qu'avant toute action de sa part, un avertissement sera envoyé sur le téléphone portable de l'utilisateur ou une adresse alternative de courriel qu'il aura fournie.

Facebook a lui aussi mis en place un système pour les morts. Il permet de transformer les profils en "pages de commémoration" à la demande des survivants. La législation sur la gestion des données personnelles sur internet et de leur gestion après des décès demeure très floue que ce soit pour les vivants ou les morts. Cela pourrait peut-être changer à l'avenir. Viviane Reding, vice-présidente de la Commission européenne, a présenté début 2012 une proposition de législation imposant aux grands groupes de l'Internet d'obtenir le consentement préalable des personnes pour l'utilisation de leurs données personnelles, sous peine d'amendes. La disposition phare consiste à introduire un "droit à l'oubli numérique" obligeant les réseaux sociaux à supprimer les données personnelles, photographies ou autres, des utilisateurs qui le demanderont.

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