Les projets ne manquent pas pour soutenir l’économie réelle

Livret Vert, Livret B, NewB ou encore des prêts populaires thématiques : les initiatives n’ont pas manqué ces derniers temps pour venir en aide à une économie réelle qui en a bien besoin.

P.D.-D.

Livret Vert, Livret B, NewB ou encore des prêts populaires thématiques : les initiatives n’ont pas manqué ces derniers temps pour venir en aide à une économie réelle qui en a bien besoin.

Las, les projets de Livret Vert (Ecolo) et de Livret B (PS) dévoilés en septembre dernier sont encore pour l’instant au point mort.

Certes, ces deux projets ont été critiqués, notamment quant à leur faisabilité. Le projet de Livret Vert évoquait par exemple une rémunération de 2,50 %, un taux qui en avait déjà interpellé plus d’un à l’époque. Et depuis lors, les taux des comptes d’épargne ont continué à baisser Le député Georges Gilkinet était toutefois disposé à amender sa copie.

La Cour des comptes a par ailleurs émis des doutes sur la faisabilité de la proposition de Livret B de la députée Christiane Vienne. Le taux proposé - entre 2 et 3,5 % - a notamment été épinglé, car il dépasse largement le taux d’intérêt offert actuellement sur les livrets d’épargne.

C’est dire si les Livrets Vert et B ne sont pas encore pour demain.

Demain, ou plutôt après-demain, une nouvelle banque pourrait voir le jour. C’est l’idée lancée en mars dernier par New B, qui pourrait déboucher sur la création d’une banque coopérative dans les deux à trois ans si le projet voit le jour. A ce jour, près de 40 000 candidats coopérateurs - 39 530 vendredi après-midi - avaient marqué leur intérêt pour soutenir New B, qui se focalisera sur l’économie réelle.

Et puis, il y a ce fameux emprunt populaire dont on parle depuis le mois de novembre dernier. Il se déclinera finalement en bons de caisse thématiques auxquels les citoyens pourront souscrire auprès des banques.

La fiscalité sera plus favorable - 15 % de précompte en lieu et place de 25 - afin de les rendre attractifs. Il reste toutefois à voir quel sera le rendement proposé dans un contexte persistant de taux bas. Le ministre Geens évoque des échéances de 5 à 7 ans pour ces bons de caisse thématiques. Actuellement, l’échéance 5 ans en bons de caisse offre à tout casser 2 à 2,20 % bruts. Cela ferait entre 1,70 et 1,87 % net de rendement annuel. Au mieux. C’est toutefois bien plus que le 1 % (brut !) offert pour le dernier bon d’Etat à 5 ans. A peine 4 millions d’euros avaient été récoltés. Il en faudra quand même un peu plus pour soutenir l’économie réelle.

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