"Beaucoup de taximen veulent travailler pour Uber"

Uber ferme son application phare, mais n’abandonne pas la Belgique pour autant. Entretien.

Raphaël Meulders
Bruxelles - Place Marcel Broodthaers 8: Uber - Filip Nuytemans General Manager Uber Belgium
Bruxelles - Place Marcel Broodthaers 8: Uber - Filip Nuytemans General Manager Uber Belgium ©JC Guillaume

Longtemps réfractaire à l’idée de plier devant la justice, le service de covoiturage payant (ou de taxis illégaux selon les versions) Uber a décidé, cette fois, de ne pas faire de vague. Conformément à ce que le tribunal de commerce de Bruxelles lui a ordonné, la société américaine va "suspendre" dès ce mercredi soir sa principale application, Uberpop, dans la capitale belge. Mais le géant californien n’entend pas abandonner la Belgique pour autant. La société, soutenue par Google, veut ainsi faire migrer ses utilisateurs de son application Uberpop vers Uber X, qui propose un service avec des chauffeurs professionnels. Cette dernière application, lancée en septembre, serait jusqu’ici tolérée dans la capitale belge. "Il y a un marché à Bruxelles pour Uber X qui reste 20 % moins cher que les taxis", explique Filip Nuytemans, le patron d’Uber en Belgique.

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