Fin 2017, Burger King devrait avoir ouvert huit points de vente en Belgique
- Publié le 27-07-2017 à 07h25
- Mis à jour le 27-07-2017 à 10h11
Le succès est au rendez-vous et Liège et Bruxelles devraient être les prochains restaurants, début 2018. Après Anvers et Charleroi, c’est à Namur que s’ouvrira le prochain Burger King. À chaque ouverture, c’est un petit événement pour la ville qui accueille un restaurant de la marque américaine. L’occasion de faire le point sur ces premières semaines d’exploitation avec Kevin Derycke, CEO de Burger Brands Belgium, maison-mère de Burger King et Quick.
Est-ce que les objectifs que vous vous étiez fixés pour ces premiers Burger King ont été atteints ?
"Bien au-delà, même puisque cela se passe mieux que prévu. Nous sommes dès lors très satisfaits des premiers résultats et c’est bien la preuve que les Belges attendaient Burger King. Le seul inconvénient de ce succès, c’est qu’il y a parfois encore de longues files pour ceux qui veulent savourer un Whopper, le produit phare de la marque, déjà écoulé à 37.000 unités en Belgique depuis l’ouverture de notre premier Burger King !"
Charleroi a rapidement suivi après Anvers. Après Namur, ce sera au tour de Bruxelles. Le planning d’ouvertures est-il respecté ?
"Oui, on est très impatients de débarquer à Namur et aussi à Bruxelles. Comme vous le savez, c’est à Auderghem que le premier Burger King ouvrira ses portes aux alentours de la mi-septembre. Le Quick qui y est actuellement installé fermera ses portes fin juillet pour des transformations de fond en comble. Nous ne conserverons que la structure. Tout sera refait, de la climatisation à la décoration. Nous y installerons aussi une nouvelle terrasse. Il faudra donc compter 5 à 6 semaines de travaux pour que tout soit fin prêt."
Et par la suite, quelle ville aura le privilège d’accueillir d’autres Burger King ?
"Ce sera ensuite au tour de Bruges, suivi du deuxième restaurant d’Anvers, sur le Meir. On reste donc dans le planning initialement fixé. On ne désespère pas de mener encore à bien un huitième projet cette année mais cela dépendra des autorisations qui prennent parfois un peu de temps à obtenir. Liège fait bien sûr partie de nos priorités. L’attente y est très forte, mais en fonction des permis qui nous seront délivrés, il est plus que probable que l’ouverture se fasse début 2018."
Bruxelles est un vaste territoire, est-ce que la capitale aura un deuxième restaurant cette année ?
"Cela semble compliqué de mettre tout cela en œuvre cette année encore, mais c’est certain que ce sera au plus tard début 2018."
À terme, avec les quelque 40 à 50 nouveaux emplacements et les conversions de restaurants Quick, cela représente en moyenne une ouverture par mois…
"Oui, c’est à peu près à ce rythme que nous voulons assurer le développement de la marque. D’ailleurs, tous nos franchisés ont marqué leur intérêt pour participer à ce développement. Ce qui ne veut pas dire qu’ils transformeront leur Quick, mais qu’ils envisagent parfois une nouvelle ouverture sous pavillon Burger King."
La file... aussi pour y travailler
800 personnes ont posé leur candidature pour l’ouverture de Charleroi.
Il n’y a visiblement pas que les clients qui se pressent chez Burger King. L’arrivée du géant américain sur notre territoire a en effet attiré de nombreux candidats à un poste au sein des différents restaurants du pays.
"Notre développement passe par de nombreux recrutements", explique Kevin Derycke, CEO de Burger Brands Belgium. "À Anvers, nous avons engagé 35 personnes. À Charleroi, ce sont 65 nouveaux postes qui ont été créés. Nous avons reçu, pour ce seul restaurant, pas moins de 800 candidatures. À Namur, 60 personnes vont rejoindre le groupe et pour Bruxelles, entre 80 et 90 embauches sont prévues. Les prochaines ouvertures de Bruges et du Meir créeront à chaque fois 60 à 80 postes. Nous avions tablé sur 350 créations d’emploi cette année pour Burger Brands Belgium et nous allons donc dépasser ce quota rien qu’avec Burger King. C’est évidemment très réjouissant."
Et du côté des investisseurs, on se presse au portillon également. "On peut dire que les places sont chères. Outre nos partenaires franchisés, on reçoit beaucoup de candidatures internes, mais aussi externes. Il n’y a pas beaucoup d’opportunités pour le moment, mais c’est certain que, dans le futur, les investisseurs les plus motivés auront plus de chances de pouvoir contribuer au développement de Burger King en Belgique."