Emploi: voici les métiers où l’on recrute le plus (INFOGRAPHIE)
Construction, Horeca, commerce… Des milliers d’opportunités sont à saisir dans tout le pays.
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Publié le 26-02-2019 à 06h45 - Mis à jour le 27-02-2019 à 16h46
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Construction, Horeca, commerce… Des milliers d’opportunités sont à saisir dans tout le pays. En Wallonie, l’année 2018 a été faste au niveau de l’emploi. De nombreux secteurs ont massivement recruté, comme celui du transport et de la construction. Une hausse de 30 % du niveau de diffusion d’emploi a d’ailleurs été constatée. "Un réel travail de fond a été accompli en termes de diffusion d’emploi par le Forem. Cet indice est passé de 180 à 235 l’année passée. De plus, depuis 50 mois, les annonces d’emploi ont diminué", rapporte Thierry Ney, porte-parole du Forem.
En 2018, l’Office wallon de la formation professionnelle et de l’emploi a eu connaissance de plus de 450 000 opportunités d’emplois, dont 51 % en Wallonie, 35 % en Flandre, 11 % à Bruxelles et 3 % en dehors de la Belgique.
Quelque 235 000 de ces opportunités concernaient donc des emplois à exercer en Wallonie. D’après les derniers chiffres, le premier secteur qui cherche du personnel est celui de l’intérim.
Au travers de ce dernier, on retrouve les secteurs des services administratifs de bureau et autres activités de soutien aux entreprises ; l’industrie alimentaire ; l’entreposage et services auxiliaires des transports ou encore le commerce de gros.
Mais le premier recruteur , c’est celui de la construction, avec des métiers variés tels que maçon, menuisier et couvreur. Pour combler ces nombreux postes vacants, le Forem met à la disposition des chercheurs d’emploi 250 formations dont 120 pour les métiers en pénurie. "L’année dernière, 10 000 personnes ont été formées à des métiers en pénurie, sachant qu’il y a en Wallonie 88 fonctions critiques et 55 autres en pénurie."
En troisième place vient l’Horeca pour lequel le Forem a diffusé 17 000 offres d’emploi. Deux fonctions sont reconnues comme "critiques" : cuisinier et chef de cuisine, les restaurants ont d’ailleurs du mal à en trouver.
Dans la capitale, le top 6 des emplois vacants est à peu près le même qu’au niveau national, le classement étant juste dans le désordre. "À Bruxelles, les demandes se portent moins vers le secteur industriel que dans le reste du pays. Mais dans les grandes lignes, il est plus ou moins identique. On remarque que les secteurs du commerce et de la construction sont les secteurs les plus porteurs", rapporte Jan Gatz, porte-parole d’Actiris. Et parmi les fonctions en pénurie, une centaine de métiers appartiennent à cette catégorie, celle de vendeur étant particulièrement recherchée. "C’est une fonction qui exige très souvent le trilinguisme. Donc maîtriser l’anglais et le néerlandais n’est pas suffisant pour décrocher ce type d’emploi."
Les secteurs de l’horeca, de la vente et de l’enseignement sont également porteurs dans la région bruxelloise. "On remarque que les profils d’informaticiens, d’ingénieurs mais aussi d’instituteurs sont très recherchés à Bruxelles, tout comme les fonctions liées au service d’aide à la personne et auprès du troisième âge, à l’instar du métier d’ergothérapeute", détaille Jan Gatz.
D’après la dernière analyse menée par Actiris, de nouveaux métiers s’ajoutent à cette liste. "Des fonctions du secteur de la santé font leur entrée dans la liste des jobs en pénurie à Bruxelles, comme celles de logopède, médecin ou encore infirmier à domicile."
