La société biopharmaceutique belge Apaxen lève 3,3 millions d’euros
La société biopharmaceutique belge Apaxen lève 3,3 millions d’euros. Des fonds qui vont permettre de développer de nouvelles thérapies.
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- Publié le 12-09-2019 à 07h44
- Mis à jour le 12-09-2019 à 07h46
La société biopharmaceutique belge Apaxen lève 3,3 millions d’euros. Des fonds qui vont permettre de développer de nouvelles thérapies.
On le sait, la Wallonie a développé ces dernières années une très grande expertise dans le domaine de la biopharmacie. De nombreux acteurs irriguent ce secteur et sont régulièrement à la recherche d’investisseurs pour financer la recherche et le lancement de nouveaux produits et traitements.
Une nouvelle démonstration en est apportée avec la société Apaxen. Spécialisée dans les traitements innovants pour un large spectre de pathologies inflammatoires, cette petite société basée à Gosselies vient de lever 3,3 millions d’euros afin de développer des thérapies anti-inflammatoires pour l’hypertension artérielle pulmonaire, une maladie rare pour laquelle les traitements actuels sont associés "à une survie médiane faible".
Fort besoin médical
Au rayon des investisseurs, qui ont souscrit à ce tour de table, on retrouve la société Theodorus (NdlR : une société qui investit dans des spin-off de l’ULB), Sambrinvest, l’organisme carolo de soutien aux entreprises, Innovation Fund, la Financière Spin-off luxembourgeoise et des membres de Be Angels, l’un des plus importants réseaux de Business Angels en Europe.
Cette levée de fonds devrait permettre à Apaxen, société qui a vu le jour en 2018, de poursuivre le développement de son candidat-médicament, dont le nom de code est MFC-140. "Le MFC-140 a le potentiel de révolutionner la pratique médicale de l’hypertension artérielle pulmonaire, en bloquant, voire inversant la progression de la maladie, alors que les thérapies existantes ne font qu’en traiter les symptômes", explique la société dans un communiqué.
Des premiers tests concluants ont déjà été réalisés sur des animaux, en l’occurrence des rats. Apaxen a développé cette technologie française, fruit d’une collaboration entre une biotech française et des institutions de recherche. "À une échelle de deux ans, notre ambition est de démarrer une première étude clinique chez l’homme pour vérifier si ce médicament est bien toléré et s’assurer que les marqueurs de la maladie évoluent favorablement. Il faudra ensuite encore compter deux ans avant de pouvoir commercialiser un médicament. C’est donc un projet d’une durée de quatre ans", explique Joël Crouzet, CEO d’Apaxen, qui emploie actuellement deux personnes. Et d’ajouter : "Il y a un fort besoin médical dans ce domaine. L’issue de l’hypertension artérielle pulmonaire est fatale. En moyenne, l’espérance de vie est de cinq ans après la survenance de la maladie. Avec ce médicament, nous espérons pouvoir traiter le principe actif que l’on cible et bloquer cette hypertension artérielle avant qu’elle ne se développe." V.S.