Jupiler revisite "J’aime la vie" avec Arno et Triggerfinger

C’est le cas de l’étonnante campagne entamée cette semaine par AB InBev pour promouvoir sa marque de bière sans alcool Jupiler 0,0% qui connaît un réel succès depuis son lancement. Etonnante à plus d’un titre : d’abord parce que principalement ciblée sur les étudiants, et plus précisément les étudiants de Louvain - la ville d’origine du brasseur belgo-brésilien où est toujours basé son siège social ; ensuite parce qu’elle embarque deux autres icônes de la pop-culture belge : le tube " J’aime la Vie " de Sandra Kim et le chanteur Arno. Enfin, parce qu’en creux, cette campagne positionne la bière comme un réseau social en soi qui fait résonner la notion de partage particulièrement adaptée à la promotion d’une boisson sans alcool.

Le tout s’articule autour d’un spot publicitaire, illustré par cette fameuse chanson qui remporta le Grand Prix Eurovision en 1986, retravaillée pour le coup par Arno et le groupe belge Triggerfinger. Reprenant les codes classiques des campagnes de prévention de l’alcool au volant, le film imaginé par BBDO démarre par une scène de café, où des jeunes font la fête et où les "chopes" tournent. Jusqu’au moment où l’un d’eux quitte ses amis pour rentrer chez lui, au volant de sa voiture, sur l’air de " J’aime la vie ". La suite, on la pressent… Sauf qu’en réalité, le breuvage festif ingurgité tout au long de la nuit, était cette fameuse Jupiler sans alcool. Happy end. " 0% alcool, 100% fête ", conclut le film.

Sensibilisation à une consommation responable

Ce spot est diffusé exclusivement dans les salles de cinéma de Louvain et sur les réseaux sociaux depuis lundi dernier et pendant sept semaines. Il est également soutenu par une campagne de relations publiques avec Arno et les membres de Triggerfinger, qui entendent convaincre leurs fans et les jeunes en général qu’on peut faire la fête et s’amuser sans boire d’alcool.

Avec cette prise de parole, AB InBev vise plus largement à sensibiliser les jeunes à une consommation d’alcool responsable. Et pour montrer qu’il ne s’agit pas d’une promesse fumeuse, le brasseur nous promet que ses effets seront mesurés et évalués à la mi-décembre, la campagne ayant été précédée d’une mesure de référence zéro afin de déterminer son efficacité et son impact social.